Le plus dur, c'est de ne pas savoir.
J'voudrais parler à quelqu'un. J'voudrais voir quelqu'un. N'importe qui. Juste pour parler. Oui, je sais, je parle tout le temps, je ne peux m'empêcher de monopoliser à peu près toutes les conversations que j'ai. C'est plus fort que moi. C'est pas méchant. Faut pas m'en vouloir. Et en ce moment, je sais de quoi je parlerais. Je sais de qui je parlerais. J'y peux rien, il occupe toutes mes pensées. (C'est quétaine, mais c'est ça quand même.) J'en peux plus de le regarder et de me demander si j'ai raison d'espérer. Avoir le guts, je lui téléphonerais, là, maintenant, et je lui dirais : « T'intéresses-tu à moi ? » J'ai beau partir en peur, je sais très bien que je n'oserais jamais.
J'en peux plus de me demander. J'en peux plus d'attendre. J'voudrais juste savoir. Si ça marche tant mieux, sinon, je viendrai pleurer sur ce blog, c'est tout.