La pas pire conductrice
Bon, ce n'est pas un secret pour personne : j'ai toujours eu une peur bleue à l'idée de conduire. Convaincue que je serais la plus nulle de toutes les nulles, j'ai retardé le plus que j'ai pu le moment d'aller chercher mon permis temporaire. Et une fois l'avoir obtenu, j'ai attendu six mois avant de toucher à un volant, et trois mois supplémentaires pour m'inscrire à des cours sur la route (entre les deux, j'ai seulement expérimenté le méga stationnement de l'ancien Zellers). Je suis arrivée complètement à reculons (quoique à reculons c'est très difficile) à mon premier cours, mais en sachant que c'était la chose à faire et que quêter des lifts et prendre l'autobus, ça fait son temps. J'suis tombée sur un instructeur vraiment sympa, mais j'ai tout de même détesté mon premier cours. Conduire, c'est stressant et j'haïs ça. Je n'ai pas pratiqué de la semaine (pis de toute façon, j'ai eu une semaine de fou et mon père [et son auto] est hors de la ville toute la semaine) et je suis arrivée à mon cours d'aujourd'hui vraiment pas motivée. Ben câline, j'en reviens pas à quel point j'ai gagné en confiance depuis la semaine dernière. Dès le début, j'ai fait toutes mes habitudes de pré-conduite et j'suis sortie du stationnement de l'école sans accrocher aucune voiture. Bon, c'est certain que j'ai eu quelques ratés durant le cours et que je n'ai pas encore dépassé le 50 km/h, mais bon, je n'étais plus aussi crispée et dégoutée de la conduite que la semaine dernière.
J'ai même décidé que ce soir, lorsque mon père va arriver, je vais proposer à ma mère d'aller visiter ma marraine. Après tout, le trajet est d'à peine quinze minutes et j'ai fait à peu près ce chemin-là cet après-midi.
Je ne pensais jamais que conduire serait aussi facile!