Mon année 2007... en chansons

Janvier : L’année a commencé de manière planante, portée par la neige tardive, sur des airs de Dumas…
« Alors alors, on fait quoi les jours de pluie en solo? »
Mais dès la rentrée, ça a été le début d’un conflit qui dure encore. Je me suis sentie trahie, et abandonnée. J’étais surtout étonnée.

Février : Ça sent l’amour, j’suis décidée, j’suis heureuse. J’y crois.
« Ça fait longtemps qu’j’avais pas vu la lune à travers les étoiles… » (Navet Confit)
Je réfléchis par rapport à l’enseignement, je commence à verbaliser ce que je pense vraiment par rapport à la profession. Je veux jeter les conventions par terre.
Show de Vincent Vallières. Sublime.
« Mais en attendant, Tom attend rien… »

Mars : Ça sent encore plus l’amour, j’suis très heureuse.
« It’s oh so quiet and so peaceful until… » (Björk)
Je passe beaucoup de temps à mon ancienne polyvalente, parce que j’y suis en stage, et parce que ça fait déjà 5 ans que j’y ai gradué. Les retrouvailles sont… plates.
Le projet avec la troupe de théâtre est presque terminé, c’était magique comme expérience.
Je vais à Rimouski pour la première fois.
« Il tombe des peaux de lièvres sur Montréal. » (Tricot Machine)
Polémil Bazar sont morts, grosse perte pour la musique québécoise.
« Mange ton âme plutôt que d’la vendre au gramme. »

Avril : Mon cœur est brisé, j’écoute Björk à planche...
« I play dead, it stop hurting… »
Mes élèves sont des amours, mon stage est encore mieux que ce à quoi je m’attendais. Mais je m’ennuie de la radio. Pis j’travaillerai pas au camp finalement.

Mai : J’ai encore de la peine, mais je tasse ça sous le tapis. C’est ma fête, je sors, je vois du monde, j’essaie de ne jamais être seule.
« Oh… Trop banane! » (Omnikrom)

Juin : J’vis des beaux moments, j’vis des peurs, je m’énerve à propos des sujets d’actualité (ou plutôt de leur traitement médiatique), j’suis réceptionniste pis j’aime ça/pis j’aime pas ça.

Juillet : Des confrontations me brassent en dedans, c’est plate. Je me sens incomprise. Je m’ennuie du camp de jour. Mon blogue a trois ans.

Août : J’vais souvent à la radio, j’prépare la rentrée, je m’amuse.
J’fais du camping avec des amis magnifiques, j’aurais aimé que tout mon été soit comme ça.
Montréal c’est beau, je surmonte des peurs. Les Francofolies sont mémorables.
« Quand on la vit la vie est comme un fil et derrière nous le temps qui file se prend et morcelle nos souvenirs en archipels. » (Philippe B)

Septembre : C’est le début d’une session intense, d’un rush pas possible. Je dors à la radio, j’suis très fatiguée, mais excessivement heureuse. Je deviens Shirley. J’aime l’université.

Octobre : Je cours. Je mange de la radio. C’est ça.
Le show de Pat Watson fait halluciner.
« Looking for the great escape… »

Novembre : Je n’aime plus l’université. Je suis dépassée par tout. J’aime la radio. J’écoute des vieilles tounes en boucle parce que j’ai pas le temps d’en écouter de nouvelles.
Je rencontre pour la deuxième fois Geneviève et Matthieu. Je les adore, tout simplement.
« Dans le speaker à la radio cobalt… »

Décembre : J’arrive à la fin de la session indemne pis toute! J’suis explosive. Je dors peu.
Le country me transporte à Montréal pour le show d’Avec pas d’casque et des Frères Goyette. Je passe près d’y rester prise.
« Combien d’heures t’as sourit dans l’beurre? » (Avec pas d’casque)
Je vais bien, et j’essaie d’être là pour mes amis, je crois être utile un peu quand même.
« T’es tellement cool quand t’allumes ta smoke, mais t’as tellement peur du feu que ça se peut même pas […] Tu peux rester au café Robinson, moi j’m’en vais dessiner des oiseaux pis faire des trous dans mes bas. » (Marie-Jo Thério)
J’finis l’année sur les paroles de Jorane.
« Une odeur de feu voile les apparences. »