Saints-Martyrs-des-Damnés
J'suis allée voir ça avec mon père. « Ça va sûrement être du style de Grande Ourse. » C'était bien mieux que ça! Je sais pas si c'est moi qui a perdu l'habitude des films d'horreur (honte à moi, j'écoute plus beaucoup de films, et c'est trop souvent des comédies romantiques... mais bon, au moins c'est quasiment juste du cinéma québécois, ça m'excuse, non ?), mais j'ai été terrifiée du début à la fin.
Justement, ça part en force : ça fait pas trente secondes que c'est commencé qu'on ne comprend pas trop ce qui se passe. Ça fait pas quinze minutes que c'est commencé et on sursaute (pas un ptit sursaut, là, une dizaine d'affilé) (c'est à ce moment-là que j'ai crié pour la première fois de ma vie dans un cinéma, mais ça on n'est pas obligé de le dire fort). L'univers est débile, les images sont à couper le souffle. Je sais pas qui était le directeur photo, mais franchement chapeau! Je ne vous vendrai pas un punch, je vais simplement vous dire que le dernier plan du personnage principal (Flavien Juste, ou François Chénier) et la narration qui l'accompagne valent le détour.
Le jeu des comédiens est vraiment bien. Coup de coeur aux deux Monique (Mercure et Millaire) qui jouaient les deux Malvina. Coup de coeur aussi à la scène dans le dépanneur avec... (c'est quoi son nom ? il jouait Jocelin dans Watatatow)
L'histoire, quoique dure à suivre, permettait de recoller tous les morceaux du casse-tête, et nous laissait juste assez de confusion pour pouvoir se poser quelques questions à notre retour à la maison. J'peux pas vous en dire plus, allez le voir, c'est... spécial. Mais pas de fin en queue de poisson. Comme je l'ai dit, tout reprend sa place à la fin.
J'avais beaucoup d'attentes, et elles ont été surpassées. Vivement la sortie en DVD.