Dans les bois...

De retour à la réalité après trois jours dans les bois. Et après un sprint final débile de travaux. Là, c'est terminé. Je peux reprendre mon souffle.

Avant de partir en camping, j'ai failli apporter de quoi écrire. Finalement, je ne l'ai pas fait. Ce fut une excellente décision. J'ai mis mon cerveau à off tout le temps que j'ai été là. Je n'ai pensé à rien. J'ai passé une super fin de semaine avec des gens que j'adore (nous étions quinze du groupe d'enseignement au secondaire). Je me suis dépassée ; pour une fille qui n'a jamais fait de canot, le voyage du retour (une heure trente à contre courant) se ressent encore dans mes bras.

J'ai pu faire ce que j'aime le plus au monde : m'asseoir sur une berge et fixer le large. Je ne sais pas combien de temps j'ai été là, le temps que le froid me gagne trop fort (il ventait beaucoup, et il y avait une petite bruine qui tombait).

Je ne sais pas ce que j'aurais pu écrire, rien ne me passait par la tête. Rien d'autre que le bruit des vagues, du vent et du froid, avant les quelques chansons que je fredonne à ces moments-là : Je voudrais voir la mer et Les Yankees.

Je trouve simplement dommage que mes piles de caméra m'aient laissée tomber dès le premier soir.