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CaphARnaüM
1 septembre 2007

Coin Portage/Hôtel-de-ville, le soir

Les hasards
Lorsqu'on veut les créer, ils sont rarement à notre avantage. Bien souvent, ils sont futiles et innexplicables. C'est comme piger une carte, parmi des milliers qui ne veulent rien dire, et pourtant, piger LA carte. Celle qui nous rattache à ce qu'on a oublié, à ce qui nous suit toujours. À ce qu'on croyait avoir perdu. À ce qu'on a perdu, au fond, mais qui reste, fort, présent, réconfortant. Parce que c'est souvent le confort qu'on recherche chez les autres, parce que les relations tumultueuses sont rarement satisfaisantes.
-22-8-2007-

*****
Dans l'air, un vide qui souffle
Une absence brisée, lointaine et proche à la fois
Je regarde l'illusion de ce qui reste
Les morceaux de ce qui part
Un vent chaud
Une lettre qui n'arrive pas
Il ne reste que des traces
laissées par un pied mouillé
L'impression d'avoir été suivie
La certitude du mirage
Je n'écris que des conneries
-30-8-2007-

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CaphARnaüM
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