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CaphARnaüM
18 janvier 2009

Un compte-rendu, puisqu'il le faut

Comme à chaque année, j'ai voulu faire le compte-rendu des mois passés, de manière détaillée. Je l'ai commencé le 3 ou 4 janvier, environ, mais je n'ai pas trouvé d'autre temps à y consacrer. Il faut dire qu'il s'est passé beaucoup de choses en 2008. Il faut dire aussi qu'habituellement, je fais ce genre de rétrospective dans ma période d'ermitage, entre deux conversations existentielles sur messagerie instantanée avec des amis aussi solitaires que moi. Il faut dire que je ne suis plus aussi solitaire, que je vois la vie d'une autre manière, que mon monde a changé, et cela a commencé dès janvier dernier.

2009 est maintenant bien commencée, ma routine des prochains mois presqu'établie, et j'ai l'impression que si je ne fais pas ce post aujourd'hui, je ne le ferai pas, et sûrement que je le regretterai. Alors voilà, comme ça vient, ce que je dois retenir de 2008...

Dès janvier, des remises en questions sur mes études, sur mon avenir professionnel, qui avaient déjà été évoquées vers la fin de 2007, prennent forme. Je veux étudier en autre chose qu'en éducation avant mon stage IV. Je vois le 3e arriver et j'ai peur. J'espère le mieux, j'obtiens le pire. Mais c'est peut-être bien comme ça, après tout, c'est ce qui m'a convaincue que mon choix était le bon.

Revenons sur ce stage. D'abord, on m'a envoyée dans une école loin de mon domicile. Une amie m'a offert d'habiter chez elle durant cette période, question de me rapprocher de l'endroit. C'est ainsi que j'ai gagné une certaine autonomie, qui me sera profitable pour les mois à venir. Je garde de ce stage une impression bizarre. Il m'a semblé durer une éternité, et pourtant, je n'en garde à peu près aucun souvenir précis. Quelques uns, ici et là. Il faut dire que durant ces 6 semaines, j'ai très peu dormi. Pas un matin, j'ai eu envie de me rendre à cette école. Ma dernière journée de stage, je l'ai passée à corriger des productions écrites. Je ne suis même pas allée dire au revoir aux élèves. Je n'en suis pas fière.

J'ai vu ce que je ne voulais pas devenir professionnellement. J'ai côtoyé cette personne pendant 6 semaines et ça a été assez pour me dégoûter. Et pour me donner le goût de prendre du recul. Malgré mon amour pour l'enseignement, j'étais toujours mieux à la radio que dans mes cours ou en stage. J'y ai donc passé beaucoup de temps, surtout que c'était ma première rentrée en tant que directrice de la prog, alors j'avais beaucoup de boulot.

D'un point de vue personnel, le début de 2008 a été un laisser-aller complet. J'ai appris à ne plus m'en faire et à faire confiance en mes instincts. J'ai osé. Des choses que j'espérais, mais qu'à la fois je redoutais, sont arrivées de manière si spontannée que je m'en suis trouvé rassurée. Et puis, j'ai vécu une période de "courtisage", en parallèle à mon stage, qui pour la première fois, a abouti à quelque chose. Quelque chose de simple et de beau. Pour cette raison, je peux dire que 2008 s'est séparée en deux : avant et après le stage.

Mon été s'est passé comme un rêve : pas de travail, beaucoup de plein air, de musique et d'amour. Rien à rajouter. Puisqu'il était déjà prévu que nous partions en septembre pour deux villes différentes, nous avons dû nous interroger sur l'avenir, des prochains mois du moins. Nous avons décidé de continuer, de faire confiance au reste. Nous avons bien fait.

C'est ainsi que je suis partie avec mon baluchon pour Montréal, dans le but de faire quelques cours. J'ai aimé Montréal. J'aimerai toujours Montréal je crois. Mais les fins de semaine passées à Québec ou à Gatineau m'ont épuisée. Jamais je ne restais là-bas : je voulais être avec mes parents, ou mon copain. Les cours y étaient agréables, mais je n'arrivais à rencontrer personne. J'observais, voilà tout. Et j'espérais les fins de semaine. Au moment où j'ai découvert le certificat que je pouvais faire à Québec, le choix a été facile. J'allais m'éloigner de mes parents, mais me rapprocher de mon copain. De toute manière, mon emploi, mon appart et mes colocs n'étaient pas ce qui était de plus réjouissants... Je préfère ne pas en parler.

Me voici donc, en 2009, à Québec, avec des colocs sympatiques dans un chouette appart, à deux pas de l'université et de chez mon copain. Je ne suis pas encore retournée en Outaouais, ça viendra sûrement dans quelques semaines.

Je suis ouverte à tout, et j'espère le mieux.

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